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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 05:28



Place au Perou ! Voila environ une semaine que j'ai quitte le nord du Chili et franchi la frontiere peruvienne pour rejoindre la ville d'Arequipa. Magnifique cite, entouree de volcans majestueux. Ville ou j'ai retrouve mon padre et mes deux soeurettes, qui vont partager deux semaines de voyage avec moi.

Premiere etape : visite de la ville d'Arequipa. L'occasion notamment de se laisser aller a quelques fantaisies culinaires locales : du lama et de l'alpaga, ou encore... du cochon-d'Inde, servi entier dans l'assiette avec sa tete et ses petites pattes. Surprenant !
Puis direction la splendide vallee del Colca. Des cultures en terrasses a perte de vue, des montages plus hautes les unes que les autres, etc... Et toujours ces costumes, chapeaux et autres jupes aux milles couleurs, signes d'une tradition bien ancree.

On reprend ensuite la route pour rejoindre le lac Titicaca. Tout simplement majestueux ! Visite des iles flottantes d'Uros, construites en bambous. Ou encore de l'ile de Taquile, situee a deux heures de bateau, sur laquelle on passera une nuit dans une cooperative. Enfin bref, a part une journee de trajet eprouvante (lire ci-dessous), que du bonheur... C'est le Perou !

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 04:58


Puno - Cuzco. "Seulement" 275 kilometres. Le trajet va durer treize heures...
Apres deux heures de bateau pour quitter l'ile de Taquile sur le lac Titicaca, un minibus nous attend. Les deux premieres heures en direction de Cuzco se passent sans encombres. On n'avance bien sur pas tres vite sur les routes de montagne qui jalonent le Perou. Mais tout roule...
Jusqu'a l'arrivee dans un petit village en bord de route... Le chauffeur s'arrete. On nous apprend que la route est bloquee : le president peruvien vient visiter la region aujourd'hui, des manifestants ont installe de grosses pierres sur l'asphalte en guise de barrage.

Pas de probleme. Le chauffeur assure connaitre "plus ou moins" une autre route pour rejoindre Cuzco. Par les montagnes, sur des pistes faites de pierres et de terre. Apres une heure bien remuante et un passage a 5000 metres d'altitude, premier pepin : un pneu arriere rend l'ame. Heureusement, Pascual le chauffeur semble etre aussi doue qu'un technicien du Paris-Dakar. En dix minutes montre en main, la roue est remplacee.
Mais le deuxieme pepin arrive vite : visiblement, le chauffeur et le guide ne semblent pas si bien connaitre la piste sur laquelle ils se sont lances tetes baissees. A chaque village, ils sont obliges de demander leur chemin. Et les explications des villageois sont peu encourageantes...

Les paysages sont magnifiques. Nous voila perdus en plein milieu de la montagne, encercles de monts enneiges et de lacs grandioses. Mais apres trois heures a sautiller sur son siege, subir le chaos de la piste, et eviter vaches, anes et moutons, on commence a souhaiter retrouver la route principale qu'on aurait du rejoindre voila bien longtemps...

On continue. Pas le choix, plus moyen de faire demi-tour. La piste est de plus en plus pourrie, les nids de poule de plus en plus frequents. Et ca grimpe, et ca grimpe... Apres plus de cinq heures de route, nous voila dans le trou du cul du monde : un petit village au milieu des montagnes, qui apparement n'est pas trop habitue a recevoir la visite de touristes. Et les pepins s'accumulent : les villageois nous font vite comprendre qu'on s'est trompe de route. Le chemin de Cuzco etait avant le dernier col. Col que le minibus a mis une heure a franchir avec peine...
Deuxieme mauvaise nouvelle, et beaucoup plus emmerdante : la roue de secours a lache a son tour...
Nous voila a la recherche d'un garagiste dans le village... Un gamin courre en chercher un dans sa ferme. En vain...
Et la nuit qui ne va pas tarder a tomber... Il faut reprendre la route, malgre le pneu creve. C'est reparti pour les pistes de montagne. Avant de grimper, un gars nous conseille d'arreter chaque camion qu'on croisera pour regonfler la roue crevee et nous offrir un peu de repit. On en croise des camionneurs, mais aucun d'entre eux n'a de pompe avec lui...  On continue donc avec notre pneu pourri. La nuit tombe... Tout le monde est enerve... Les yeux fermes pour oublier que les ravins sont tout proches, les mains moites...

Les deux Peruviens qu'on a pris en stop dans le dernier village nous indique un garage. Apres une heure et demie de trajet, enfin la terre promise : un tout petit garage en bord de route qui rafistole vite fait un des pneus creves. On peut enfin reprendre la route direction Cuzco.
On est parti a 6 heures du matin du lac Titicaca. Arrivee a Cuzco vers 20 heures...
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 17:50


Desert d'Atacama, nord du Chili. 30 degres en pleine journee, un sacre froid des que le soleil se fait la male. Et laisse sa place dans le ciel a sa copine la lune. La lune, c'est justement le nom que porte la vallee qui entoure le petit village de San Pedro de Atacama (bonde de touristes venus admirer les paysages naturels qui l'entourent).
Il paraît que les alentours ressemblent a la surface du bon vieil astre. franchement je sais pas, j'y suis jamais alle... faudrait demander a l'astronaute-cycliste-trompetiste Armstrong (ah bon ? c'est pas le meme?). Enfin bref, c'est vraiment magnifique. Et le coucher de soleil sur la vallee de la lune (vous suivez ?), c'est quelque chose... Les photos parleront d'elles-memes...

Le lendemain, lever a 3h30 du matin pour admirer l'une des plus grandes zones geothermales au monde : les geysers del Tatio ! Moins 14 degres quand on arrive sur place apres deux heures de route (enfin, de pistes toutes pourries en terre). Geles, et vite epuises. A 4300 metres d'altitude, on pense vite a economiser ses gestes... Mais le spectacle des geysers qui envoient leur fumee au milieu des montagnes vaut bien ce petit effort. Encore une fois, place aux photos...

Deja trois semaines au Chili... Je remonte tranquillement vers la frontiere peruvienne. Le sud du Chili, ca sera pour plus tard...
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 00:33


Dur de quitter la belle Valparaiso... Mais apres y avoir traîne cinq jours et loupe un bus, direction le nord et la ville de La Serena. Huit heures de car. Enfin neuf, puisqu'apres seulement une heure de trajet, le bus a creve un pneu. Reparation plutôt marrante au bord de la route.

Arrivee a La Serena, ville sympa au bord du Pacifique. J'y retrouve l'Allemande Stefanie et l'Anglais Matthew rencontres a Valparaiso. Et y rencontre Balthazar et Cedric, deux Francais. On va tous passe les prochains jours a bien se marrer. Decouverte d'un parc national a deux heures de route. Rencontres avec des loutres de mer, des dauphins, des pingouins, pelicans et autres lions de mer a bord d'une barque. Superbe.

Le lendemain, un minibus nous amene dans la vallee de l'Elqui. Sublime lieu verdoyant perdu au milieu de la Cordillere des Andes. Des vignes a perte de vue qui produisent le bon vin chilien, ou encore le Pisco, boisson nationale tres traître... De belles marches dans les montagnes, puis quelques "carrete" (le nom de la fiesta au Chili).

Retour a La Serena hier pour prendre un bus de nuit . Dix-sept heures de trajet bien longues pour rejoindre le nord du pays et la petite ville de San Pedro de Atacama. Perdue en plein milieu du desert le plus aride du monde. Une ambiance de far-west, avec des touristes a la place des cowboys. Je vais rester quelques jours dans le coin, avant de reprendre la route direction le Perou...

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 00:09

La Serena - San Pedro de Atacama. Depart a 21h45, arrivee a 15h le lendemain. Dix -sept heures de bus... Siege nº38. Tout au fond du bus. Il y a peut-être moyen d'y trouver le sommeil... Mais le fond du bus, c'est aussi le royaume des chiottes...

Apres environ deux heures de trajet, faisons basculer doucement le siege vers l'arriere. Fermons les yeux, et tentons de dormir un peu. Morphee semble commencer tranquillement a me prendre dans ses bras. Cool. Mon corps se detend, tordu comme il peut sur le fauteuil du car, un rêve commence a se dessiner... et paf ! Premier claquement de porte... Un papi chilien est venu se soulager la vessie. Bon, tant pis. Nouvelle tentative...
Le sommeil revient finalement assez vite. Mais le traffic hygienique aussi... Des qu'une nuit un peu pres correcte semble se dessiner, la porte des chiottes me rappelle a l'ordre.

Toute la nuit, un va-et-vient incessant dans l'etroit couloir qui mene a la porte des chiottes. Qui mene a mon siege... Mon petit territoire pour une nuit tres longue... Le claquement de la porte des chiottes agresse les tympans qui demandent un peu de repos. Les mouvements du bus font perdre l'equilibre aux visiteurs des toilettes, qui se cognent contre un siege et rebondissent sur celui d'en face. On commence a detester tout le monde, surtout les petites vessies et les diarrheiques. 

Et puis a cinq heures du matin, une envie se fait sentir. J'attends un peu. Ah non, il faut vraiment que j'y aille... Je me leve. La porte des chiottes est juste devant moi. Elle m'en a fait bave toute la nuit. Mais cette fois-ci, elle m'est d'un grand service. Je saisis sa poignee qui grince, puis entre dans la miniscule piece. Apres plusieurs heures de trajet, elle n'est plus franchement le paradis de l'hygiene... Je ressors. Mon voisin chilien me lance de gros yeux noirs. Je suis devenu le connard qui fait claquer la porte des chiottes... 

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 18:23




¡ Buenos dias ! ¿Que tal ? et oui, depuis quelques jours j'ai troque la langue de Shakespeare contre celle de Cervantes. Place au Chili. Place a l'Amerique du Sud !

Arrivee a Santiago samedi dernier, avec un bon decalage horaire dans la gueule... Parti a 17h d'Auckland, arrive a midi au Chili, le meme jour... ça fait bizarre.
Apres avoir repris quelques forces, c'est parti pour la decouverte de la ville. Et il ne faut pas bien longtemps pour se sentir bien sur ce continent et pour deja l'aimer. Des rues qui regorgent d'animation, des marches colores, de bonnes empanadas (sortes de beignets remplis de fromage, de viande, etc...), des joueurs d'echecs sur les paves, ces petits metiers a droite et a gauche sur les trottoirs, du cireur de chaussures... au vendeur de bouchons pour lavabos ! Visite des differents "barrios", de la Plaza de las Armas, ou encore du palais presidentiel de la Moneda, la ou Salvador Allende s'est donne la mort.

Que du bonheur pour le moment. A part une petite piqure sur le mollet le premier jour alors que je grimpais dans le parc principal de la ville pour avoir une belle vue. Une piqure de je-ne-sais-quoi, un insecte surement. Enfin bref, le lendemain j'avais une grosse trace rouge toute gonflee qui me faisait mal... J'attend une journee... C'est encore plus gonfle. Bah merde... Un petit tour chez le medecin. Cette saloperie m'a file une petite infection. Rien de bien grave, je vous rassure. Juste des antibiotiques pendant une semaine. Et pas d'exposition au soleil et trop de marche, ce qui est un plus emmerdant...

Tant pis, je file hier vers Valparaiso, "la perle du Pacifique". Un qualificatif que cette ville n'usurpe vraiment pas. Certainement une des plus belles villes au monde. De vieux quartiers construits a flanc de colline qui se jettent dans l'ocean, de petites rues et passages qui forment un veritable labyrinthe, des graffitis a tous les coins de rue, des maisons de toutes les couleurs, des chiens errants partout qui aboient toute la nuit (sympa pour dormir...), des installations electriques a faire peur a un agent d'EDF... Une ville absolument grandiose ! Je crois que je vais y trainer quelques jours...

¡ Hasta luego !

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 04:58


Apres avoir quitte New Plymouth et la Republique de Whangamomona (lire l'article precedent), place au Tangariro National Park. Une region volcanique magnifique. Pour les amateurs du Seigneur des Anneaux, c'est ici qu'a ete tourne le Mordor...

Je rejoins ensuite la ville d'Hamilton. Et decide de prendre le train pour changer un peu... Les Kiwis utilisent en effet beaucoup plus le bus, dont le reseau est beaucoup plus developpe. Il n'y a en fait que deux principales lignes ferroviaires (ca limite vite les choix...). Un trajet en train superbe, avec commentaires sur les lieux traverses en plus... Arrive a la gare d'Hamilton, je ne sais pas trop comment rejoindre le centre-ville... Une voiture s'arrete. C'est le chauffeur du train. Il a fini son boulot et me propose de me deposer... nickel !

Puis direction la region thermale, volcanique, sulfureuse (enfin bref avec beaucoup d'activites en sous-sol) de Rotorua. Des mares de boues qui bouent, des geysers, plein de couleurs, de la fumee de partout et une odeur d'oeuf pourri dans toute la ville... Bienvenue en enfer ! Interessant, meme s'il a plu pendant les quatre jours ou je suis reste... Heureusement, une bonne auberge avec Chilien, Bresilien, Tcheques, Japonais, etc... Bien sympa pour attendre les eclaircies...

Et pour retrouver du soleil, direction ensuite la cote et la Bay of Plenty. Trois jours parfaits en bord de mer, avant de reprendre la route et d'arrive aujourd'hui tout au nord du pays pour finir mon sejour en Nouvelle-Zelande. Un lieu paradisiaque avec des iles et une eau turquoise. Tres bien avant de changer de continent... Dans quelques jours, place a l'Amerique du Sud !

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 04:32


La route est sinueuse et deserte. Le genre d'endroit ou l'on croise plus de moutons et de vaches que d'habitants. Une heure et demie de trajet depuis New Plymouth, la ville la plus proche. On a loue une voiture pour la journee avec Johannes, un franco-allemand rencontre dans un bus. Direction la plus petite republique du monde...

Au milieu de nulle part, sans crier gare, de vielles toilettes publiques faites de tole et de bois en bord de route... "Welcome to the Republic of Whangamomona !" Quoi ? Pardon ? La Republique de quoi ???
C'est bien le nom que porte fierement ce petit hameau neo-zelandais de 40 habitants. Et le village a meme son propre poste-frontiere, son president, et ... sa biere locale !

On entre dans le vieil hotel qui fait penser a un saloon de western. En fait le seul commerce de la Republique avec le garage du president... Carolyn, la gerante de l'etablissement, nous accueille avec un large sourire. Apres un bon repas, elle nous raconte l'histoire de la Republique...
Tout commence en fait en 1989 : les gouvernements locaux des regions du Taranaki et du Manawatu veulent modifier le trace de leurs frontieres. Le petit hameau de Whangamomona quittera bientot le Taranaki dont il se sent si proche... Impensable pour les habitants ! Le Manawatu, c'est avant tout l'equipe de rugby rivale, hors de question de changer de region !
Le temps d'une journee, les habitants declarent leur petit village Republique ! Rien que ca ! Ils distribuent des faux passeports, font payer des taxes a tout vehicule qui s'aventure sur leur route... Et obtiennent finalement gain de cause : ils resteront attaches au Taranaki...

Mais la blague d'une journee les a bien fait marrer... Et decident de garder le statut de Republique ! Bon bien sur, elle n'a rien d'officielle. Pas de siege a l'ONU, aucune reconnaissance internationale... Et les citoyens de Whangamonona restent avant tout des Neo-Zelandais... Mais le hameau celebre son "independance" tous les deux ans au mois de janvier, et a cette occasion voit debouler pres de 5000 personnes qui viennent feter la Republique et tester la biere de Whangamomona, dont le symbole est un... sanglier (pourquoi pas...).

C'est aussi l'occasion d'elire le president... Apres une chevre (qui broute encore dans les champs alentours) et un chien (retrouve mort dans des circonstances etranges...), la Republique est desormais reprenste par le garagiste du village. "Ca fait un plus serieux", note en souriant la gerante de l'hotel.

Avant de partir, on lui tend notre passeport pour obtenir le visa de Whangamomona... Sur le tampon : un jeu de flechettes, des queues de billard, des aiguilles a tricoter, ou encore des poteaux et un ballon de rugby... Les seules choses a faire dans la plus petite Republique au monde...
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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 00:58

Lundi soir dernier. Apres 6h30 de route, arrivee dans la ville de New Plymouth, 40 000 habitants. Une auberge a deux pas de l'arret de bus, en face de la mer, parfait ! Je demande un lit a la reception. " Pas de probleme pour ce soir et demain, me repond gentiment la dame avec son accent chewing-gum. Par contre, si tu veux rester mercredi soir previens-moi assez vite. On est bientot complet, les All Blacks viennent jouer ici "

En voila une bonne nouvelle ! Le lendemain matin, je file acheter un ticket en ville, en esperant qu'il en reste... Et il en reste... Re-bonne nouvelle... Plus de places assises, mais debout dans le virage... Ca me va tres bien, surtout a 14 euros la place...

Mercredi, le jour J. Ce soir, les All Blacks affronteront l'equipe des iles Samoa. La premiere fois que l'equipe nationale vient jouer dans cette region (un peu reculee effectivement, avec beaucoup beaucoup de moutons...). Un evenement ici ! Toutes les vitrines des magasins sont decorees, des ballons et banderoles dans les rues, les hotels sont tous complets, les journaux locaux font leur une sur le match...
La rencontre est a 19h30. Mais des 16h, les bars sont remplis. La ville, si calme normalement en hiver, s'est transformee...

Heure H, au Yarrow stadium de New Plymouth. 22 000 personnes s'entassent pour voir ces fameux All Blacks. L'evenement le plus important de l'annee pour la ville et la region alentour ! Les momes sont maquilles, un drapeau noir dans la main. On est venu en famille, entre potes...
Les joueurs entrent enfin sur le terrain. Accueillis par des feux d'artifice et les cris du public.
Puis, dans un silence de cathedrale, ils entament leur celebre Haka... Impressionant....

Le match semble ensuite etre une petite balade de sante pour les All-Blacks... Quinze essais au total...
Le tout dans une ambiance terrible, les Samoans recevant meme une ovation debout lorsqu'ils parviennent a mettre un essai dans les dernieres minutes...
Le rugby ici est une religion. Et les All Blacks en sont les dieux vivants...

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 01:59


Je vous avais laisse la derniere fois alors que je me dirigeais vers Queenstown... Une ville d'a peine 10 000 habitants mais qui vit comme si elle en comptait dix fois plus. La capitale neo-zelandaise de l'extreme. Il y est en effet possible de pratiquer un peu pres tous les sports extremes imaginables. Les helicopteres ne cessent de tourner dans le ciel, lachant leurs lots de parachutistes qui croisent les amateurs de parapentes devalant de leur montagne... tandis que les sauts a l'elastique s'enchainent et les jets ultra-rapides se succedent sur le lac... le paradis des drogues a l'adrenaline...

Je remonte ensuite tranquillement vers le nord (de l'ile du sud). Premiere etape : le Franz Joseph glacier. Immense bloc de glace qui devale en direction de la mer de Tasmanie. Magnifique, meme s'il n'a cesse de pleuvoir lorsque j'y etais, et que la visite trempe etait tout de suite un peu moins agreable...
Je reprends un bus direction le nord-ouest (de l'ile du sud, toujours), et l'Abel Tasman National Park ou je reste plusieurs jours. Superbe parc aux eaux turquoises, au sable fin et a la vegetation luxuriante. Une journee au chaud pres de la cheminee de l'auberge pour attendre que la tempete ne cesse a l'exterieur, puis ensuite quatre jours splendides de randonnees en bord de mer. Nickel...

Et voila Wellington, la capitale. Apres une belle traversee en ferry (un vrai ferry cette fois-ci, un qui flotte bien comme il faut) entre l'ile du sud et l'ile du nord. Une capitale animee et plutot agreable a vivre, en bord de mer...
Et puis au pays des All Blacks, il fallait bien que j'assiste a un match de rugby. LA sortie du samedi a Wellington... Un beau spectacle, surtout dans les tribunes a observer ces fanatiques du ballon ovale.

Je reprends la route demain, vers le nord. Encore beaucoup de choses a voir avant de remonter vers Auckland...

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